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Le Resume Executif
La mission d'observation du Centre Carter en Guinée est encouragée par le ton positif de la campagne électorale en Guinée, aussi les messages des candidats, de promouvoir la réconciliation, transcender les limites ethniques, et par l'engagement de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) de mener les élections inclusives. Cependant, le Centre conseille vivement la CENI d'adresser les défis restants en s'assurant que toutes la logistique électorale arrive à temps pour les élections, que le personnel des bureaux de votes soit suffisamment formé, et que le maximum de ses efforts soient étendu á l'éducation de l'électeur aussi largement que possible. Malgré ces défis, le Centre á l'espoir que tous les acteurs se sont engagés pour un processus transparent et l'acceptation des résultats d'une l'élection paisible et crédible. Ces conclusions sont détaillées dans le rapport ci-dessous.
Les élections présidentielles de 2010 offrent la première vraie opportunité d'élection démocratique et ouvertement contestable depuis que la Guinée a déclaré son indépendance en 1958. Il y a un sens palpable de motivation et d'attente parmi les Guinéens qui espèrent une transition démocratique significative et un gouvernement civil. La Guinée a procédé aux élections en 1993, 1998, 2002, et 2003, mais les élections de 2010 représentent un repère pour ces nombreux partis qui y participent ouvertement et qu'aucun candidat au pouvoir ne rivalise pour la présidentielle.
Le Centre Carter a déployé son équipe d'observation électorale depuis le 1er mai, et huit observateurs de long terme pour les élections, ont rejoint l'équipe de Conakry le 23 mai. Les observateurs de long terme du Centre Carter sont en train de rapporter actuellement leurs résultats des quatre régions géographiques de la Guinée ; la Guinée Forestière, la Basse Guinée, la Moyenne Guinée et la Haute Guinée. Les observateurs de long terme du Centre viennent d'Algérie, de la République Démocratique du Congo, d'Irlande du Nord, d'Afrique du Sud, et des États-Unis. Les activités des observateurs de long terme seront renforcées par une grande délégation d'observateurs le 21 juin. Ils seront rejoints par plus de 20 observateurs de court terme pour diriger le vote et les comptes.
La mission du Centre Carter est d`évaluer le processus électoral de la Guinée conformément á la constitution Guinéenne et la structure légale électorale, les engagements prisent pendant les accords de Ouagadougou en janvier 2010 et les obligations et les traités régionaux et internationaux1 de la Guinée. La mission d'observation du Centre Carter est conduite conformément à la Déclaration de Principes d'Observation des Elections Internationales.
Introduction
La plupart de l'histoire récente de la Guinée a été marquée par la loi dictatoriale, et les graines de mécontentement sont devenues de plus en plus évidentes dans une série de manifestations en 2006 et 2007 que s'est terminé par le meurtre d'un grand nombre de civil en Janvier- Février 2007. La Guinée a procédé aux élections présidentielles nominativement démocratiques en 1993, 1998, et 2003, aussi bien que les élections législatives en 2002 qui a été boycotté par la plupart des partis politiques majeurs.
Les élections représentent une composante essentielle dans l'accord de Ouagadougou qui a été signé en janvier 2010 suite aux meurtres de plus de 150 civils par les forces de sécurité Guinéenne pendant un rassemblement politique le 28 septembre 2009. Le massacre a traumatisé la société Guinéenne et catalysé un appel pour un retour de la responsabilité politique et la fin à l'impunité politique. En conséquence, les Guinéens ordinaires ont commencé à parler librement des sujets politiques, encouragés par la possibilité d'un nouveau commencement depuis la période de l'indépendance Guinéenne.
Les défis logistiques relatifs aux préparatifs des élections présidentielles jusqu'au jour du scrutin présidentiel de juin sont extrêmement difficiles, le processus fournit une opportunité cruciale pour introduire un ordre politique sincèrement démocratique et aussi améliorer les procédures électorales pour les futures élections en Guinée.
Les conclusions clés
Basé sur les rapports des observateurs de long terme déployés dans tout le pays, la mission du Centre Carter note plusieurs conclusions clés à propos de la période de l'élection en Guinée et les perspectives pour les élections démocratiques et authentiques du 27 juin.
Esprit de bonne fois et la réconciliation
Les acteurs politiques en Guinée ont maintenu un esprit de confiance et de bonne foi pendant la période de la transition suite á l'accord de Ouagadougou, ayant mené le pays á un gouvernement d'unité nationale. Le Conseil National de la Transition (CNT) est resté neutre dans sa supervision du processus électoral, et la CENI a assuré que les préparatifs pour les élections ont été conduits de manière indépendante.
Très souvent, l'identité ethnique a été l'objet de manipulation politique en Guinée, cependant la période de la transition a été marquée par les efforts concertés des partis politiques, de concentrer leurs campagnes sur des messages qui encouragent la réconciliation nationale et désavouant les intérêts régionaux et ethniques. Une conclusion prospère du processus dépend de tous les candidats majeurs et chefs de parti á accepter les résultats définitifs des élections et prôner une accalmie parmi leurs militants.
Partis politiques et ONG locales et internationales, ont joué un rôle essentiel dans la réconciliation en menant le plan d'éducation civique pour encourager le respect des avis des uns et autres comme doctrine centrale de ces élections.
L'Education de l'électeur
C'est la responsabilité de tous les Etats de prendre des mesures spécifiques pour rectifier les difficultés qui peuvent empêcher les peuples d'exercer leurs droits électoraux2; l'éducation de l'électeur est reconnue dans la loi internationale comme un moyen important d'assurer qu'un électeur bien renseigné est capable d'exercer son droit de vote. Dans un pays qui souffre d'un taux élevé d'analphabétisme et une diversité de langues locales, l'éducation de l'électeur est une grande responsabilité. En Guinée, la campagne récente de l'éducation de l'électeur a portée sur l'instruction des électeurs á accepter les derniers résultats de l'élection. C'est un message énormément important dans le contexte des conflits et tensions qui entourent ces élections.
Bien que l'acceptation des résultats des élections paisibles est évidemment importante, le Centre a remarqué qu'il n'y a pas eu assez d'accent sur l'éducation civique de l'électeur, y compris cocher le bulletin de vote le jour du scrutin afin qu'il soit valide et peut être compté pour le candidat choisi. Le Centre conseille vivement á tous les acteurs de faire le maximum d'efforts afin d'éduquer les électeurs dans le pays pour assurer que les procédures du scrutin sont expliquées à tous les niveaux de la société. La CENI a un rôle particulièrement important á joué dans ce processus.
Préparations Électorales, La Formation Des Membres Du Bureau De Vote et Les Observateurs Nationaux
L'administration de ces élections a été difficile a cause du délai extrêmement concentré pour la préparation de la structure légale. Le temps limité a mené à une décision tardive du processus électoral et des procédures de vote et aussi la confusion sur la répartition des rôles et responsabilités des différents acteurs. Le défi structurel en Guinée aggrave ces éléments.
Le Centre conseille vivement la CENI de prendre les dispositions nécessaires pour assurer que tous les matériels arrivent à temps pour les élections du 27 juin et que les bureaux de vote recrutent le personnel formé au plus haut niveau possible. Les observateurs du Centre Carter ont remarqué une forte mobilisation à Conakry pour la formation du personnel des bureaux de votes et observateurs nationaux. De tels efforts de la formation, le Centre encourage la CENI à prendre des dispositions nécessaires pour assurer la continuité des formations dans toutes les régions de la Guinée dans une manière opportune et au plus haut niveau possible.
Les procédures électorales ont été établies pour permettre aux représentants des partis et aux observateurs nationaux d'observer dans chaque bureau de vote, et assurer qu'ils sont capables d'observer la procédure de vote et enregistrer toutes inquiétudes pour un examen légal minutieux. Le Centre recommande l'inclusion de ces procédures, et les appliquer entièrement de façon transparente et cruciale dans la prévention et la détection de toutes manipulations ou autres irrégularités dans le processus électoral.
La Conclusion
Malgré les défis logistiques qui font face aux préparatifs électoraux en Guinée, le Centre á l'espoir que tous les acteurs se sont engagés pour un processus transparent et l'acceptation des résultats de l'élection crédible et paisible. Il est important pour les partis politiques pour poursuivre leurs messages d'encouragement, de réconciliation et d'élections paisibles.
Le Center Carter offre ces observations et recommandations dans l'esprit de coopération et avec respect. Le Centre souhaite remercier les fonctionnaires Guinéens, membres des partis politiques, membres de la société civile, individus, et représentants de la communauté internationale qui ont offert leur temps et énergie pour faciliter l`observation du processus électoral par le centre.
Pied de page
La Guinée a ratifiée plusieurs traités internationaux qui a trait aux processus électoraux, y compris le protocole de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance (ratifié en 2004), la charte africaine sur le droit de l'homme et le droit des peuples ( ratifié le 16, février 1982) (ACHPR); la convention internationale des droits civils et politiques (ICCPR) (ratifié le 24 janvier 1978), et la convention sur l'élimination de discrimination contre les femmes (CEDAW) (ratifié le 9, Aout 1982)
Pied de page
Les difficultés spécifiques incluent de telles choses comme pauvreté des barrières de la langue, et obstacle de la liberté de mouvement. Les états doivent assurer que l'éducation de l'électeur atteigne le plus d'électeurs possibles (Unit le Comité des droits de l'homme des Nations Unis Commentaire 25, para.11)
Le droit de participer à l'affaire publique de son pays, y compris le processus électoral, est reconnu au niveau régional et international. Voyez par exemple, la charte africaine sur les droits de l'homme, art.13 (1); déclaration de l'UA sur les principes qui gouvernent les Élections Démocratiques en Afrique, art.7;and ICCPR, art.25(a)
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